Mon chat s’est fait piquer par une guêpe : les bons réflexes à avoir !

chat guêpe
Crédits : iStock / SetsukoN

L’été, les hyménoptères (guêpes, abeilles, frelons, bourdons…) sont de sortie, ce qui est en fait une très bonne nouvelle. Eh oui, ces petits insectes jouent un rôle essentiel dans la biodiversité ! Mais malheureusement, ils sont pourvus d’un dard et peuvent donc, lorsqu’ils sont dérangés, nous piquer nous mais aussi nos amis félins. Voici donc comment réagir si votre chat se fait piquer par l’un de ces animaux volants.

Bon à savoir : les guêpes et les frelons ne perdent pas leur dard lorsqu’ils piquent, contrairement aux abeilles et aux bourdons. Ils peuvent donc piquer un chat plusieurs fois de suite.

1. Localiser l’endroit de la piqûre

Première chose à faire : localiser la zone touchée. Cela peut être particulièrement difficile, notamment si vous n’avez pas vu votre chat se faire piquer. Et s’il est très poilu, c’est encore pire !

Toutefois, lorsqu’un félin se fait piquer par une guêpe ou une abeille, il montre tout de même quelques signes évidents : une boiterie (le plus souvent, les piqûres ont lieu au niveau des pattes car l’animal a marché sur la guêpe), un endroit de son corps enflé et douloureux (généralement le museau ou les oreilles car le chat a essayé d’attraper la guêpe), une tendance à se lécher la patte ou encore à se frotter le visage avec sa patte.

À noter que si la piqûre a eu lieu dans la bouche ou la gorge ou si votre chat est victime de piqûres multiples, il est nécessaire de consulter un vétérinaire d’urgence.

2. Si besoin, retirer le dard

Il arrive, notamment en cas de piqûre d’abeille, que le dard reste coincé à l’endroit de la piqûre. Mieux vaut donc vérifier que ce n’est pas le cas (méfiez-vous, un dard peut être très petit, regardez donc attentivement !).

Si vous voyez que le dard est toujours planté au niveau de la piqûre, ne perdez pas une seconde et retirez-le délicatement à l’aide d’une pince à épiler. Mais attention à ne pas compresser ce dernier, cela pourrait à nouveau libérer du venin dans le corps de votre chat. Pour plus de sécurité, mieux vaut être deux lors de cette manipulation, l’un qui retire le dard et l’autre qui tient fermement le chat.

À noter que vous pouvez également utiliser le bord d’une carte de crédit pour pousser doucement le dard jusqu’à la surface de la peau, sans risquer de le pincer.

3. Mettre des glaçons sur la piqûre

Afin d’éviter que la zone piquée n’enfle trop, mais aussi pour réduire la douleur, placez une poche de glace dans un torchon propre ou un gant de toilette sur la piqûre.

Votre matou risque probablement de ne pas se laisser faire, mais n’hésitez pas à le maintenir en place quelques minutes, c’est pour son bien.

chat guêpe
Crédits : iStock / SetsukoN

4. Désinfecter

Comme toute piqûre ou plaie, elle doit être désinfectée. Pour ce faire, utilisez une gaze stérile et un produit antiseptique adapté à nos amis félins.

L’idéal est d’utiliser un produit désinfectant spécialement conçu pour les chats. Mais si vous n’en avez pas sous la main, privilégiez un produit qui ne pique pas, comme la Bétadine. Vous pouvez également appliquer sur l’endroit de la piqûre une pâte épaisse à base de bicarbonate de soude (alimentaire) et d’eau.

5. Surveiller l’animal

Les piqûres d’hyménoptères peuvent provoquer des allergies chez les chats. D’ailleurs, plus un chat se fait piquer dans sa vie, plus il sera sensible au venin et donc susceptible de développer une allergie. Il est donc recommandé de surveiller étroitement votre félin jusqu’à 24 heures après la piqûre.

Toutefois, les symptômes d’une réaction allergique au venin de guêpe ou d’abeille apparaissent le plus souvent quelques minutes seulement après la piqûre d’insecte. Ils se caractérisent par un oedème au niveau de la piqûre, des plaques rouges associées à de fortes démangeaisons, des diarrhées, des vomissements ou, plus impressionnant encore, un oedème très prononcé au niveau de la tête (appelé oedème de Quincke).

Dans les cas les plus graves, un choc anaphylactique peut même avoir lieu. L’animal est alors très abattu, il a du mal à respirer et ses muqueuses pâlissent. Dans ce cas, il s’agit d’une urgence vitale.