Si vous souhaitez adopter prochainement un chat, vous vous interrogez peut-être sur le coût d’une adoption en refuge. Et sur la nature de ces frais. En effet, à quoi correspondent-ils ? Et pourquoi payer pour adopter un chat abandonné alors que certains particuliers donnent des chats gratuitement ? En réalité, vous allez vite comprendre pourquoi il est bien plus prudent d’adopter un chaton issu d’un refuge plutôt que de chez un particulier…
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Combien coûte l’adoption dans un refuge ?
Adopter un chat en refuge, ce n’est pas gratuit, contrairement à ce que l’on pourrait croire. En effet, l’adoption d’un chat ou d’un chaton coûte en moyenne 100 à 150 euros.
Toutefois, si l’animal n’est pas encore stérilisé, des frais supplémentaires peuvent être demandés. Ainsi, si par exemple vous décidez d’adopter un chaton, un chèque de caution pouvant aller de 100 à 300 euros vous sera demandé à l’adoption. Une fois que vous aurez fait stériliser votre animal (généralement à partir de l’âge de 6 mois), vous devrez envoyer la facture au refuge où vous avez adopté votre boule de poils afin qu’il détruise votre chèque de caution.
Bon à savoir : chez certains vétérinaires, la stérilisation coûte moins cher pour les chats issus de refuges. Ainsi, en plus de faire une bonne action en adoptant un chat abandonné, vous ferez également des économies !
À noter que les tarifs d’adoption varient en fonction des refuges. Par ailleurs, certains refuges s’engagent à prendre en charge tout ou partie des frais vétérinaires lorsqu’un animal est malade.
Pourquoi doit-on payer lorsque l’on adopte un chat en refuge ?
Sachez que les frais d’adoption demandés dans un refuge ont une raison d’être bien précise. En effet, les refuges pour animaux sont des organisations à but non lucratif qui ont des dépenses colossales au quotidien. Eh oui, recueillir des animaux, c’est bien beau, mais encore faut-il les loger, les nourrir, les soigner, s’en occuper…
Ainsi, les refuges doivent non seulement acheter la nourriture pour les animaux, mais également la litière pour les chats, les médicaments, les produits d’hygiène… Sans compter le loyer à payer, l’électricité, l’eau ou encore le personnel (il n’y a pas que des bénévoles !). Et la liste dressée ici n’est pas exhaustive !
Mais au-delà de tout ça, ce que vous payez concrètement lorsque vous adoptez un chat en refuge, ce sont les actes de soin effectués à son arrivée :
- le contrôle vétérinaire initial : chaque animal nouvellement arrivé passe entre les mains du vétérinaire du refuge avant de rejoindre ses quartiers. L’objectif ? S’assurer de sa bonne santé, évidemment. Et s’il est malade, pouvoir lui administrer immédiatement les soins adaptés.
- l’identification par puce électronique : en France, elle est obligatoire pour tous les animaux !
- la vaccination : soit la primo-vaccination, soit les rappels de vaccins.
- les antiparasitaires : les chats à l’adoption sont traités contre les vers et les puces.
- la stérilisation : uniquement pour les chats de plus de 6 mois.
Vous l’aurez compris, en adoptant un chat dans un refuge, vous avez non seulement la garantie qu’il est en bonne santé, mais en plus qu’il est en règle. Hormis aménager son environnement, vous n’aurez donc rien d’autre à penser en le ramenant chez vous. Une tranquillité d’esprit bien appréciable !
Sans compter qu’en adoptant un chaton gratuitement chez un particulier, vous devrez vous-même payer pour tous ces frais (identification, vaccination, stérilisation…). Et on a fait le calcul, cela vous reviendrait au final plus cher que si vous l’adoptiez dans un refuge !
Responsabiliser les futurs adoptants
En plus de toutes les raisons citées plus haut, l’adoption dans un refuge a un coût car cela permet également de limiter les adoptions impulsives. Et donc de réduire les abandons.
En effet, si les refuges laissaient leurs chats gratuitement au premier venu, il y a fort à parier que le taux d’abandon des félins serait encore plus élevé qu’à l’heure actuelle. Et pour cause, payer pour adopter est une forme d’engagement. Cela permet de réfléchir à ses futures responsabilités et de ne pas céder à ses pulsions.