Avoir un chat, c’est bien… Mais en avoir deux, est-ce mieux ? Il est bien sûr tentant de répondre oui, car il arrive souvent que l’on souhaite adopter un nouvel acolyte justement pour faire de la compagnie à un chat qui vit déjà dans notre foyer. Malheureusement, les chats étant ce qu’ils sont avec leur petit caractère (et c’est pour cela qu’on les adore), la cohabitation est parfois loin de bien se passer. Étant donné qu’il est absolument hors de question d’abandonner un de ces matous, comment faire pour que ces félins daignent au moins cohabiter sans coups de griffes ?
Sommaire
Bien réfléchir avant d’adopter un nouveau chat
On ne le répétera jamais assez : l’adoption d’un chat – ou de tout autre animal d’ailleurs – doit être l’issue d’une profonde réflexion, et nous engage à vie avec notre animal. Dans le cas d’un second chat, il convient aussi de s’assurer que notre matou pourra accepter cette nouvelle présence.
Une fois ce temps passé, vous avez donc décidé de sauter le pas et d’accueillir une seconde boule de poils à la maison. Les présentations son faites en bonne et due forme, de manière progressive, mais voilà, rien n’y fait. Impossible que ces deux-là se retrouvent dans la même pièce sans hérisser le poil ou sortir les griffes…
Leur laisser le temps de se connaître
Au bout de combien de temps faut-il s’inquiéter du fait que deux chats ne s’entendent pas ? En général, il est convenu qu’il faut environ 6 à 12 mois pour qu’ils deviennent familiers l’un de l’autre. Bien sûr, ce n’est pas une science exacte car tout dépend de leur caractère. Au moment de présenter le petit nouveau dans le foyer, ne les forcez pas à cohabiter.
Et puis, tout dépend de leur degré d’animosité l’un envers l’autre… Que la relation soit simplement tendue ou qu’elle dégénère systématiquement en bataille de griffes, le plus simple est de faire un travail stratégique de séparation. Si leur agressivité les met en danger, la séparation physique est inévitable lorsque vous les laissez seuls à la maison : chacun sa pièce !
Les bons gestes
En somme, il s’agit de leur donner aux chats un espace qui leur est propre, et aussi de désamorcer – voire d’anticiper – les situations tendues. Et cela peut se faire de plusieurs manières.
Disposer plusieurs gamelles et litières
Disposer les gamelles et litières de chacun de vos chats d’un bout à l’autre d’une même pièce. Ainsi, ils ne se sentiront pas menacés l’un par l’autre pour ce qui est du partage du territoire et des ressources alimentaires. Au contraire, le fait de passer du temps dans la même pièce pour des choses positives peut les rapprocher. Aussi, multiplier les endroits où ils peuvent se restaurer permet de réduire leur stress quant au partage de la nourriture.
Leur assurer des coins de repos
Aménager plusieurs coins et recoins de détente dans la maison est aussi une excellente solution. Les chats pourront ainsi s’isoler l’un de l’autre facilement, tout en ayant un espace privilégié dans lequel se reposer tranquillement.
Éviter certaines stimulations
Évitez l’herbe à chat si celle-ci a un effet trop excitant sur l’un de vos chats. Cela risquerait d’augmenter leur agressivité, et donc de maximiser les chances de conflit ! À l’inverse, vous pouvez utiliser des phéromones pour les apaiser et les rassurer.
Ne pas négliger le jeu
Accorder un temps de jeu égal à chaque chat est également très important. Vous pouvez en effet les amener à se côtoyer lors de ces périodes tout en détente. Sinon, ne négligez pas de répartir équitablement votre temps entre l’un et l’autre pour ne pas créer ou entretenir une jalousie.
Lorsque vous quittez la maison, assurez-vous qu’ils aient assez de jouets pour s’occuper individuellement et se distraire l’un de l’autre. Par la suite, pourquoi ne pas tenter de jouer avec les deux chats en même temps ? Le jeu pourra en effet se substituer progressivement à la bagarre.
Récompenser vos chats
Si vous voyez justement une embellie dans leur relation, que ce soit par le jeu ou par l’habitude, félicitez vos colocataires pour les efforts de sociabilité qu’ils ont fournis. Utilisez la récompense – une friandise fera très bien l’affaire – pour qu’ils associent leur bon comportement à des sentiments positifs.
Envisager la stérilisation
C’est un recours clairement plus invasif, qui mérite une ample réflexion. Mais il a été prouvé que les chats non stérilisés font plus souvent preuve d’agressivité que les autres. Dès lors, cette solution peut être discutée avec un·e vétérinaire qui vous aidera à prendre une décision.