Le diabète chez le chat est une maladie relativement fréquente et dont le traitement s’avère quelque peu contraignant. En effet, des injections d’insuline, l’hormone que le chat diabétique ne parvient plus à produire correctement, doivent être faites régulièrement. La raison ? C’est grâce à l’insuline que l’organisme du chat peut transformer le glucose en énergie.
Or, si la maladie n’est pas traitée, le taux de sucre dans le sang augmente et le chat tente de puiser son énergie dans d’autres cellules de son corps, ce qui engendre des problèmes de santé. Mais avant d’en arriver là, sachez qu’il est tout à fait possible de réduire le risque que votre boule de poils déclare un diabète. On vous explique comment faire !
Sommaire
1. Surveiller son poids
Comme chez l’homme, l’obésité chez le chat est le facteur de risque le plus courant pour le développement du diabète. En effet, les chats diabétiques sont principalement des chats en surpoids et des chats âgés.
Par conséquent, il est essentiel de surveiller régulièrement le poids de votre chat. Pour ce faire, il suffit de le peser tous les mois. Et au moindre signe de prise de poids, ralentissez les friandises ou rationnez sa nourriture !
2. Lui donner une alimentation riche en protéines
Il semblerait que le diabète se déclare plus particulièrement chez les chats nourris avec des aliments riches en glucides et pauvres en protéines. En effet, le chat est un animal essentiellement carnivore, les protéines doivent donc être au centre de son régime alimentaire. De plus, son corps n’est pas conçu pour gérer de grandes quantités de glucides.
Ainsi, il est indispensable d’offrir à votre chat une alimentation riche en protéines de haute qualité, pauvre en glucides, modérée en graisses et sans céréales.
À noter qu’il est conseillé de privilégier les aliments en conserve plutôt que les croquettes. Pourquoi ? Pour la simple et bonne raison que leur teneur en protéines est plus élevée. Et qu’ils contiennent une grande quantité d’eau. Or, dans la nature, nos amis félins tirent l’essentiel de l’eau dont ils ont besoin de leurs repas.
3. Lui faire faire de l’exercice
L’exercice physique est un bon moyen de faire maigrir votre chat ou, tout du moins, de le maintenir à un poids idéal. Mais c’est aussi un excellent moyen de réduire son stress. Or, le stress peut également être à l’origine d’une prise de poids.

Pour toutes ces raisons, n’hésitez pas à jouer chaque jour avec lui. Et à lui laisser des jouets et d’autres accessoires enrichissants (arbre à chat, griffoir…) lorsque vous vous absentez de la maison. En bref, gardez-le actif !
4. Aller régulièrement chez le vétérinaire
Normalement, si vous avez fait vacciner votre chat, vous devez d’ores et déjà vous rendre au minimum une fois par an chez le vétérinaire pour ses rappels de vaccin. Dans ce cas, votre félin a droit à un bilan de santé annuel (avec, si possible, bilan sanguin et urinaire), et c’est déjà très bien. En effet, plus une maladie, comme le diabète, est dépistée tôt, moins il y a de risques pour que les traitements soient lourds et coûteux.
Mais attention, à partir de l’âge de 7 ans, il est conseillé de se rendre deux fois par an chez le vétérinaire. Et pour cause, les chats âgés sont plus susceptibles de tomber malades.
Par ailleurs, au moindre symptôme inhabituel (perte ou prise de poids, appétit vorace, soif excessive, vomissements…) chez votre chat, n’hésitez pas à l’emmener chez le vétérinaire. Même si, on le sait, ce n’est pas toujours une partie de plaisir de forcer votre matou à entrer dans sa caisse de transport, à le mettre dans la voiture et à patienter avec lui dans la salle d’attente.
5. Minimiser l’utilisation de stéroïdes
Certaines maladies chroniques, notamment les allergies, l’asthme ou encore les maladies inflammatoires de l’intestin, sont généralement traitées avec des stéroïdes. Or, il se trouve que les stéroïdes ont pour effet de réduire l’efficacité de l’insuline dans le corps des chats.
Par conséquent, si votre chat est traité avec des stéroïdes et, qui plus est, qu’il est en surpoids, il est essentiel de surveiller régulièrement le bon fonctionnement de son pancréas en effectuant des analyses de sang et d’urine plusieurs fois par an.
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