Si vous faites partie de ces 10% de la population allergique aux animaux domestiques, et si vous êtes notamment allergique aux chats, vous connaissez probablement ce moment terrible où votre corps devient littéralement une prison dans laquelle vous êtes enfermé sans aucune possibilité d’échappatoire. Yeux qui piquent, crises d’éternuements, démangeaisons, toux à répétition, difficultés à respirer… C’est simple, vous avez l’impression que le calvaire ne finira jamais ! Et justement, si vous êtes trop longtemps exposé aux chats, cela peut-il finir par vous tuer ?
Bon à savoir : les allergies aux chats sont deux fois plus fréquentes que les allergies aux chiens !
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Des formes d’allergie plus ou moins graves
Si vous faites partie de ces personnes allergiques aux chats qui vivent avec un félin, rassurez-vous, il n’y a pas de quoi psychoter non plus. Pas la peine donc d’abandonner votre boule de poils !
En réalité, les allergies aux chats peuvent être plus ou moins graves, avec des symptômes modérés ou, au contraire, poussés à l’extrême.
Mais mis à part le fait que les symptômes se révèlent être agaçants, voire même handicapants au quotidien, ils ne sont pas graves en soi. En effet, une fois que vous n’êtes plus en contact avec le chat, l’allergie passe généralement toute seule au bout de quelques heures. Voire quelques jours dans les cas les plus graves.
Oui, votre allergie aux chats peut vous tuer
Toutefois, il existe de rares cas où l’allergie aux chats (et à n’importe quel autre allergène d’ailleurs) peut provoquer un choc anaphylactique. Il s’agit d’une réaction allergique grave qui se traduit le plus souvent par un gonflement de la gorge ou de la langue, des vomissements, une peau bleue, une fréquence cardiaque rapide ou encore des vertiges. Les symptômes peuvent alors dégénérer rapidement. Dans ce cas, l’allergie peut effectivement être mortelle si la personne ne reçoit pas de traitement dans les 15 minutes qui suivent l’exposition.
Les déclencheurs les plus courants de chocs anaphylactiques ne sont cependant pas les poils de chats mais les aliments, tels que les arachides ou les crustacés. Les piqûres d’insecte et les médicaments sont également en bonne position. Mais il n’est pas exclu que le contact avec un chat provoque un choc anaphylactique.
Par ailleurs, les personnes très allergiques peuvent également être victimes d’une grave crise d’asthme allergique après avoir côtoyé un chat. Respiration sifflante, voies nasales bouchées et essoufflement sont alors au programme.
Dans ce cas, si elles ne sont pas immédiatement traitées ou éloignées de l’animal et de son environnement, elles peuvent ne plus parvenir à respirer, entraînant leur mort.
Peut-on vivre avec un chat lorsqu’on a une allergie sévère ?
Si vous êtes atteint d’une allergie aux chats particulièrement sévère, il est recommandé de ne pas vivre avec un chat. En effet, non seulement ce ne serait franchement pas vivable au quotidien, mais en plus le risque de déclencher un choc anaphylactique ou une crise d’asthme allergique serait plus élevé.
Toutefois, il n’est pas rare que certaines personnes allergiques aux chats développent une certaine forme de tolérance au fur et à mesure qu’elles côtoient des félins. Pour plus de précisions, n’hésitez pas à demander l’avis d’un médecin !
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